Plusieurs produits d’usage courant émettent des perturbateurs endocriniens. C’est le cas par exemple, des microparticules de matériaux synthétiques tels que les plastiques. Notamment, de tels perturbateurs endocriniens sont émis lors de la dégradation de matériaux synthétiques en microparticules dans les eaux de lavage.
Dans le domaine pharmaceutique, les hormones de synthèse sont parfois requises afin d’aider à soigner et maintenir une condition stable pour les humains ou pour les animaux. La surmédication et la propension à prescrire des hormones pour régler des problèmes psychologiques contribuent à générer des perturbateurs endocriniens dans la nature. Certains médicaments ne devraient pas être prescrits rapidement.
Quand ces hormones sont ingérées ou injectées, elles ne sont pas toutes dégradées par le corps. Ainsi, puisque le corps évacue ces substances dans l’urine et les selles, nous pouvons malheureusement retrouver la présence de ces perturbateurs dans la nature. Ces produits contaminent alors les eaux d’égouts ou les espaces.
Bien qu’il existe certaines hormones de synthèse qui agissent comme des imitateurs de testostérone, la majorité des perturbateurs endocriniens sont plutôt reliés à des imitateurs d’œstrogènes (1). On sait que les perturbateurs endocriniens ont plusieurs effets sur les êtres vivants, puisque le système endocrinien régule les hormones responsables de certains comportements, comme l’agressivité, la force, les émotions, la sensibilité. Cela a aussi un effet sur le développement de la fertilité et des caractéristiques sexuées.
Cette crainte pour la santé humaine est justifiée, puisqu’il a été constaté que des poissons du fleuve St-Laurent se « féminisaient » et que la capacité de reproduction des autres mâles avait diminuée. Or, on sait aussi qu’il y a présence de ces hormones dans les eaux usées. Puisque l’être humain consomme cette eau, il est justifié d’évaluer ces risques.
On peut donc se demander quels effets l’homme ayant été exposé à de telles perturbations subira ? Sera-t-il moins fertile ? Or, Il y a un constat mondial comme quoi la fertilité masculine serait en baisse (3). Sera-t-il, à l’instar des poissons, moins « masculin » ? Nous remarquons que les cas de dysphorie du genre sont de plus en plus fréquents (4). Pareillement, on peut se poser des questions sur la prévalence des cancers chez les femmes ? Des études semblent bel et bien indiquer un tel lien de causalité (5).
SOLUTION PROPOSÉE
Outre la réduction de la production de ces perturbateurs endocriniens, il faut éviter le plus possible la dissémination de ces perturbateurs dans la nature.
L’eau étant le médium par lequel ces polluants transitent, des techniques de traitement des eaux, telles que l’ozonation, pourraient permettre de détruire les hormones (ainsi que les autres médicaments que l’on y retrouve). Une filtration adéquate pourrait permettre de retirer les microparticules synthétiques (2).
Équipe Autonomiste exige d’abord qu’un comité évalue la gravité de la situation et ses impacts de manière indépendante. Suite à quoi, selon le besoin, nous proposerons de normaliser l’ozonation et l’implantation de méthodes de filtration plus élaborées dans les villes et villages.
Références :
- Perturbateur endocrinien (Wikipédia)
- Le sexe des poissons (La Presse - Science, JEAN-FRANÇOIS CLICHE, 11 août 2008)
- Spermageddon: The Male Fertility Crisis (YouTube)
- Toujours un déficit de garçons (Radio-Canada, publié le 28 mars 2008)
- Are EDCs Blurring Issues of Gender? (Environ Health Perspect. 2005 Oct;)
Louis Chandonnet,
Porte parole environnement