Par économie, nous entendons l’ensemble des échanges (matériel, travail, produit, monétaire), ainsi que les facteurs de production et de consommation.
L’objectif d’un gouvernement autonomiste pour l’économie serait le développement d’une économie autonomiste, c’est-à-dire la prise en charge optimale de nos propres moyens de survivre par nos propres ressources et par notre propre travail. Ainsi, pour Équipe Autonomiste, la capacité de produire ici fait partie d’une économie forte et saine.
Pour faire cela, Équipe autonomiste propose une solution simple et positive : une réduction de la taxe provinciale (TVQ) selon le pourcentage de produit québécois dont le produit est constitué. Il serait ainsi toujours possible d’acheter des produits étrangers, mais les produits québécois auraient un avantage concurrentiel sur les produits étrangers favorisant ainsi, dans le cadre canadien, notre autonomie provinciale.
Pourquoi le Québec devrait avoir une économie autonome ?
Tout d’abord, parce qu’une économie libérale est dépendante des variables des marchés étrangers et qu’une économie autonomiste est plus stable.
Deuxièmement, une économie autonomiste développe tous les secteurs de l’industrie québécoise, de ses infrastructures et de ses compétences. Il suppose du travail pour les québécois et le respect des droits autant des travailleurs que de l’environnement contrairement à l’économie libérale, instable et dépendante des conditions externes à notre pays. Seule l’économie autonomiste a un visage humain.
A notre connaissance, Équipe Autonomiste est actuellement le seul parti politique à remettre en question la croyance dans les vertus du libéralisme classique, c’est-à-dire une économie qui délocalise ses facteurs de production pour maximiser les profits de multinationales. Pour Équipe Autonomiste, l’économie ne doit pas seulement servir à une optimisation des profits et des prix, mais doit rester au service de la population. Sous le régime libéral, le vrai visage de l’économie est caché aux citoyens par l’hypocrisie des dirigeants actuels, parce que la facture humaine et environnementale d’une économie qui n’est plus à une dimension humaine ni encadrée par un État responsable est oubliée. Cela conduit donc à un capitalisme sauvage. En effet, l’économie libérale profite de la main-d’œuvre, par exemple dans les mines de pays qui n'ont aucun respect pour la dignité humaine, et comme citoyen nous ignorons la misère humaine de tous ces pays. Le Québec ne peut compétitionner contre des économies nationales ayant des normes humaines et environnementales radicalement plus médiocres que les nôtres. Pour que les échanges soient équitables, les mêmes règles doivent s’appliquer à tous. Or, ce n’est pas le cas aujourd’hui.
Le Québec a perdu son autonomie par sa seule cupidité de vouloir profiter des plus vulnérables sans se soucier des dimensions humaines et environnementales.
Il n’y a donc qu’une façon de s’en sortir, et c’est de faire l’impossible pour être autonome dans notre pays et notre province. Il faut redévelopper nos industries et notre agriculture interne.