Les programmes de réduction des émissions de GES nous coûtent chers, nuisent à l’économie du Québec et contribuent à appauvrir les citoyens alors qu’ils ont très peu de chance d’affecter les changements climatiques puisque les quantités de GES émises par le Québec sont infimes par rapport à la production mondiale de GES. Il est donc urgent de revoir notre stratégie face aux changements climatiques.
Le Québec vient d’annoncer un programme de 7,7 G sur 5 ans pour réduire ses émissions de GES (gaz à effet de serre) (réf. 1). En 2019, le Québec a produit 84,3 Mégatonnes de GES soit 11 % des GES du Canada ou 0,18 % des GES mondiaux (réf. 2). Ceci signifie que toute la production annuelle de GES du Québec équivaut à ce que produit la Chine en seulement 2,2 jours (réf. 2, et 3). Il est donc clair que les sacrifices économiques que nous faisons pour réduire nos émissions de GES sont inutiles puisque celles-ci seront annulées par une augmentation, même minime, des émissions de GES par la Chine ou d’autres pays grands émetteurs.
De plus, selon le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) les conséquences des changements climatiques sur l'activité économique dans les principaux secteurs et services économiques, sur le bien-être économique et sur le développement économique seraient négligeables (réf. 4). Pour la plupart des secteurs économiques, l’impact des variations au-sein de la taille de population, de son vieillissement et de son revenu disponible aura un impact négatif beaucoup plus marqué sur la disponibilité de biens et services et en conséquence, sur l’économie d’un pays, que l’impact des changements climatiques (réf. 4). Il vaut donc mieux s’adapter aux changements climatiques que de fragiliser l’économie d’un pays pour combattre les émissions de GES.
Étant donné cette triste réalité, Équipe Autonomiste (EA) propose que le gouvernement du Québec cesse de gaspiller notre argent dans des actions inefficaces. EA suggère d’abandonner les programmes de réduction de GES, toutes les taxes sur le carbone (réf. 5), les subventions aux véhicules électriques et autres. Puisque l’impact de la réduction des émissions de GES au Québec sera insignifiant sur le climat mondial, il est plus urgent de consacrer nos efforts pour s’adapter aux variations climatiques qui surviendront de façon à réduire les effets négatifs qu’elles pourraient avoir sur nos vies. EA propose donc d’investir plutôt dans des méthodes pour mieux utiliser l’eau, mieux isoler les bâtiments, améliorer la productivité agricole tout en réduisant la pollution et en respectant l’environnement. Le savoir-faire que nous développerons pourrait même éventuellement être exporté et servir à aider des gens qui sont dans des situations plus critiques que nous.
Stéphan Pouleur, chef d’Équipe Autonomiste
Références :
2- Publication de l’inventaire québécois des émissions de gaz à effet de serre pour l’année 2019
5- Équipe autonomiste demande l'annulation de la taxe de carbone sur l'essence, EA 2014