La source du problème en éducation est un problème de mentalité et non d'argent. D'après un sondage, 86 % des Québécois veulent un réinvestissement "massif" en éducation» (1). Équipe autonomiste déclare que ça prendrait davantage un bon ménage du système éducatif.
Équipe autonomiste est bien consciente que des chaînes humaines s'organisent, des parents revendiquent devant un système dont ils ont de la difficulté à comprendre les méandres mais dont ils constatent la détérioration des bâtiments ou des services aux enfants en difficulté d'adaptation ou d'apprentissage, mais ce n'est pas avec l'ajout d'argent que va s'améliorer la situation, et encore moins la qualité de la formation.
Le problème est beaucoup plus profond et Équipe autonomiste désire que la population en prenne conscience et en soit informée. Premièrement, le ministère de l'Éducation est devenu, avec les années, un ballon d'hélium qui ne cesse de gonfler dans une administration qui trouve continuellement de nouvelles raisons d'être au détriment des besoins réels. Équipe autonomiste souhaite redonner aux enseignants la responsabilité de leurs programmes et limiter le rôle du ministère au contrôle du savoir de base, par des examens ministériels par matières. Équipe autonomiste veut rendre aux enseignants leur rôle d'éducateur et non de "police", dévolu aux agents de sécurité, dans des locaux d'isolation. Équipe autonomiste veut concentrer les enfants-problèmes dans des classes distinctes pour organiser des formations par du personnel spécialisé aidant réellement ces élèves nécessiteux et permettant aux doués de pouvoir exceller sans être handicapés par les retards des autres. Équipe autonomiste veut que les diplômes équivalent véritablement à ce qu'ils sont: des documents officiels confirmant la réussite scolaire d'un étudiant. Équipe autonomiste veut récompenser le mérite à l'effort et maintenir la discipline. Elle désire aussi responsabiliser les directeurs d'école, en réformant la méthode de financement, en octroyant des enveloppes budgétaires fermées liées aux besoins de la clientèle: le directeur devrait ainsi voir à l'entretien des lieux. Etc. Une réforme véritable est criante mais le gouvernement en place se contentera sans doute de balayer la poussière sous le tapis en sortant quelques piastres pour calmer la population.
Guy Boivin, chef d'Équipe autonomiste