Des gestionnaires d'hôpitaux suggèrent de mettre en place un système pour minuter et évaluer le temps que les infirmières consacrent à réaliser chacune de leurs tâches (voir réf. 1). Le fait d'avoir pensé à une telle procédure démontre clairement que ces cadres sont plus préoccupés par la technocratie que par les résultats. Il est évident que cette stratégie vise uniquement à justifier leur emploi et à quémander plus de budget et non à mieux soigner les gens. Cette procédure ralentira davantage le système de santé car il faudra du personnel additionnel pour saisir les données, des réunions pour les analyser, des budgets pour les développer l'informatique, etc.
En santé au Québec, il y a déjà trop de personnel dans les bureaux, soit un administrateur ou cadre par personne qui soigne (voir réf. 2). En réalité, le problème est que l'on consacre trop d'argent au système. Pour améliorer les choses, il suffirait, avec l'aide d'une entreprise externe en gestion, de supprimer une bonne partie des postes de cadres dont ceux qui passent leur temps à inventer des procédures. Ainsi, le personnel soignant pourrait mieux faire son travail et on économiserait beaucoup. Ce n'est donc pas seulement dans les salles de bain et les corridors des hôpitaux que le ménage doit être fait, mais bien dans les bureaux de gestionnaires. On pourrait ainsi libérer des locaux pour en faire des chambres pour soigner des patients.
Références :
1-http://www.journaldemontreal.com/2013/08/30/le-travail-des-infirmieres-m...
2-http://www.lapresse.ca/actualites/sante/201009/27/01-4327179-le-nombre-d...