Les événements d’abandon d’enfants, surtout lorsqu’ils impliquent des nourrissons sont des signes d’échecs de la responsabilisation ou signes d’une société qui ne permet pas au citoyen de voir la réalité en face et accepter les conséquences de ses actions.
Cela est encore pire lorsqu’une mort arrive. Ce type de situation n’est pas digne d’une société moderne et évoluée. Les cas ne datent pas seulement de 2025.(1)
Une proposition de Mme Laurence Roy de Candiac demande à Québec de mettre en place des boîtes à bébés pour laisser en adoption un enfant que l’on ne veut plus. La pratique se fait en Alberta et aux États-Unis. Le parti Équipe Autonomiste a une crainte que cette mesure devienne le premier recours pour se débarrasser d’un enfant.
Est-il possible qu’ailleurs, des mesures communautaires soient mieux structurées pour éviter l’utilisation de ces boites à bébés? Certaines sociétés semblent mieux organisées. Sommes-nous fautifs d’avoir des organisations déficientes ?
Un bébé n’est pas une chose et n’arrive pas par hasard.
- Un homme assez fertile a été impliqué dans la conception avec ou sans consentement.
- Les moyens de contraception n’ont pas été utilisés ou n’ont pas fonctionné, en excluant les cas de viol.
- Pourquoi une femme a décidé de ne pas avorter dans un délai raisonnable (2)? L’homme ne peut pas décider à la place de la femme. La liberté de choix implique une responsabilité.
- Pourquoi la femme n’a pas su prendre sa vie en main? Est-ce que les OSBL et les familles ne sont pas assez sensibilisés à aider les gens? La détresse est évitable par un bon entourage.
- Pourquoi la femme tombée en itinérance, donc en refuge, n’a pas été supervisée adéquatement. Est-ce qu’il y a des manquements professionnels dans les organismes communautaires?
- En dehors du fait d’un accouchement prématuré, arrivé à terme, les choix pour accoucher sont très restreints. Se présenter à l’hôpital devrait être le choix privilégié afin d’assurer le support à la mère et s’assurer de l’origine de l’enfant (3). Tout en protégeant la mère par une discrétion, l’accouchement implique que le bébé serait donné en adoption via un processus de service social déjà en place.
Pour avoir droit à ce service d’anonymisation, nous demandons la responsabilisation de la mère afin d’aider à identifier de façon sécuritaire le père. L’origine des enfants est non négociable.
Un homme a le droit de savoir qu’il a un enfant consentant ou non. Celui pourrait être en mesure de prendre en charge l’enfant, au lieu de la DPJ.
Ce que nous remarquons dans les médias c’est que le père n’est nullement mentionné et la mère est souvent victimaire.
L’importance du père prend toute son importance dans la conception d’un enfant car il est l’un des piliers qui amène la sécurité et la protection d’un enfant sauf bien sur dans le cas d’un viol.
Un enfant en adoption ne veut pas dire que les familles adoptives ou le système de DPJ s’en occupera convenablement. De même que les couples gays ou lesbiens peuvent aussi avoir des manquements.(4)
Malheureusement, ce ne sont pas tous les hommes qui ont l’idée de calculer les pour et les contres avant de faire un enfant à une femme et comprendre toutes les conséquences de créer la vie (5). Cependant, la femme a la responsabilité de justifier la naissance d’un enfant surtout si l’homme est écarté depuis le début.
Dans certains cas de grossesse, l’homme n’est jamais mis au courant et se fait imposer une paternité (6). Faire un enfant devrait être un geste de conscience sociale et non un divertissement pour le souvenir d’une poupée perdue dans son enfance, en manque d’amour ou par égoïsme.
La détresse psychologique peut amener les personnes à prendre des mauvaises décisions cependant qu’en est-il de la responsabilisation? (7). Il est tout à fait normal de se poser la question.
Équipe Autonomiste estime que l’accouchement discrétionnaire, dans un lieu sécuritaire serait plus bénéfique pour assurer la sécurité de la femme qui, même ayant accouché serait encore en problématique et aurait besoin de support. Les boites à bébés ne sont pas une solution.
Références :
(2) L’avortement, oui, mais dans un délai humainement raisonnable
(3) Le droit des enfants de connaître leurs origines
(4) Deux femmes dans un couple ne garanti pas la sécurité d’un enfant
(5) Les risques pensions alimentaires imposée dès la conception