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Plus à droite mais pas dans le champ !

image Selon toute vraisemblance, on dit qu’il y aurait un problème de « pénurie de logements ». Or, selon la SHQ, le problème majeur n’est pas tant le manque de logements à travers tout le Québec, mais le manque de logements « abordables » (environ 284 000).

Or, l’abordabilité dépend à la fois de l’offre et de la demande. Un autre problème est la quantité de logements inadéquats (environ 200 000). Le plan d’Équipe Autonomiste se divise en deux pour s’attaquer au vrai problème : diminuer la demande localisée et augmenter l’offre.

ÉQUIPE AUTONOMISTE S’ATTAQUE « POUR VRAI » A LA PÉNURIE DE LOGEMENTS

Selon toute vraisemblance, on dit qu’il y aurait un problème de « pénurie de logements ». À la même période chaque année, un parti politique soulève ce nid de punaises associé au rite fatidique purement québécois de déménager un premier juillet. Mais le restant de l’année, cette préoccupation liée au manque de logements s’évanouit. Posons-nous d’abord la question afin de mieux définir le problème : est-ce qu'il y a assez de logements au Québec ou est-ce que le nombre de logements abordables est trop bas ? Pourquoi y a-t-il « pénurie de logements » ?

Selon la SHQ (2), le problème majeur n’est pas tant le manque de logements à travers tout le Québec, mais le manque de logements « abordables » (284 000). Or, l’abordabilité dépend à la fois de l’offre et de la demande. Un autre problème est la quantité de logements inadéquats (environ 200 000) (2). En 2018, le taux d’inoccupation moyen des logements était de 2,8% à travers tout le Québec, mais certaines régions avaient des taux d’inoccupation allant jusqu'à 5% (2,3).

La CAQ proposait de verser 1,8 milliards d’aide au ménage (1), mais ce faisant, participe au problème en augmentant la demande de logements sans régler le problème de l’offre. Ce n’est donc ni une solution intelligente ni une « vraie » solution selon Équipe Autonomiste, puisque cette approche, augmentant la demande, conduit à une augmentation du prix des logements.

Le plan d’Équipe Autonomiste, lui, se divise tout simplement en deux : diminuer la demande et augmenter l’offre.

Il faut tout d’abord s’attaquer à la demande. La demande augmente en partie en raison de l’immigration (4) et de la concentration dans les grands centres (4). Une partie du problème est donc dû à une immigration irresponsable. Une autre partie du problème est liée à la concentration des subventions dans les grands centres urbains, ce qui fait monter la demande de logements dans certains endroits, puisque les gens cherchent à habiter près de leur lieu de travail. Il faut donc s’assurer de faire croître la population au même rythme que la quantité de logements et de répartir les subventions aux entreprises, afin de répartir la demande de logements à travers tout le Québec.

Solution envisagée #1 Dé-densifier les centres-ville (répartir l’immigration, mieux répartir les subventions aux entreprises pour éviter la concentration des demandes)

Solution envisagée #2 Harmoniser l’immigration à l’offre en logements (la demande).
Il faut ensuite veiller à l’offre de logements. Avant de bâtir de nouveaux logements, il faut favoriser l’offre de logements existants et rendre habitables ceux qui existent déjà.

Solution envisagée #3 Entretien du parc immobilier existant (déductions fiscales pour les propriétaires pour favoriser l’entretien du parc).
Enfin, il est dans l’intérêt des propriétaires de combler leurs logements vides et donc d’offrir le maximum de logements tant que les frais connexes (comme poursuivre de mauvais locataires, faire des réparations dues à l’endommagement par des locataires, etc.) sont plus bas que de conserver leurs logements inoccupés. En effet, le taux d’inoccupation est lié à un calcul économique entre les coûts que le propriétaire espère tirer et les profits espérés. En ce sens, il faut favoriser l’offre.

Solution envisagée #4 Mieux protéger le profit des propriétaires contre les mauvais locataires.
Par exemple : en favorisant le paiement des loyers, diminuer la taxation sur les profits, faciliter les mesures d’éviction justifiée. Ces mesures permettraient de diminuer le taux d’inoccupation et d’augmenter l’offre.

 

Références :

  1. 1,8 G$ pour le logement social et abordable (Site CAQ - En bref - 12 août 2022)
  2. Profil statistique de l'habitation au Québec 2018-2019 (Société d'habitation du Québec - Novembre 2019)
  3. Taux d’inoccupation des logements locatifs (Institut de la statistique du Québec (ISQ) - 5 avril 2023)
  4. La pénurie de logements au Canada pourrait quadrupler d’ici 2026 (leDevoir - La Presse Canadienne à Toronto - Économie - 22 mars 2023)
  5. Pénurie de logements au Canada : Rétablir l’abordabilité d’ici 2030 (CMHC/SCHL - L’Observateur du logement - 23 juin 2022)
ven 30/06/2023 - 16:15