Depuis les élections du 7 avril 2014, déjà trois députés ont démissionné pour faire autre chose de plus «intéressant». Une élection partielle coûte plus de 500 000 $ et monopolise l'attention de la population pendant des semaines. On ne peut empêcher quelqu'un de renier sa parole, mais il doit en assumer les conséquences. La population n'a pas à payer pour lui. C'est pourquoi Équipe autonomiste propose les mesures suivantes, lorsqu'un député abandonne ses électeurs, sans motif majeur :
1- le député démissionnaire ne reçoit aucune prime de départ; 2- la fonction de député est offerte au candidat qui avait terminé deuxième lors de l'élection générale précédente; la plupart du temps ce deuxième vainqueur a reçu plus de votes que le gagnant de la partielle suivante; 3- si ce deuxième candidat refuse, des élections partielles sont déclenchées, mais le parti du député démissionnaire ne peut présenter de candidat.
Ainsi, les partis choisiront mieux leurs candidats et les candidats y penseront avant de se désengager.
Louis Chandonnet, candidat dans Richelieu
Guy Boivin, chef d'Équipe autonomiste