Dans un quartier résidentiel, la Ville de Québec (la «Ville») a permis à un entrepreneur de construire un immeuble de trois étages entre des bungalows (réf. 1). Les propriétaires n’ont plus de vue, plus d’intimité, et la valeur de leur maison a diminué de beaucoup. La Ville a maintenant changé le règlement de zonage, mais ne veut rien faire ni payer de compensation aux citoyens. C’est simple, selon le principe de responsabilisation d’Équipe Autonomiste par lequel les gens et organismes doivent assumer leurs actes, la Ville doit réparer cette erreur de jugement. Par cupidité ou par insouciance, c’est elle qui a donné un permis à un entrepreneur sans tenir compte de ses citoyens, elle doit donc assumer. La seule chose à faire est de démolir l’immeuble en construction, de remettre les lieux dans l’état ou ils étaient et de compenser les frais encourus par l’entrepreneur. À un moment donné, les élus et gestionnaires des villes doivent être imputables de leurs actes. La prochaine fois, la Ville et ses employés y penseront à deux fois avant de permettre de la densification sauvage. De plus, la Ville doit réviser les règlements de tout son territoire pour éviter de détruire la qualité de vie d’autres citoyens, comme dans le cas présent.
Référence :
Stéphane Pouleur, chef d’Équipe Autonomiste et candidat dans Jean-Talon