Les chartes canadienne et québécoise des droits de la personne prévoient que tous et chacun ont droit au respect de leur vie privée, de leur dignité et de leur réputation. Nous avons la chance, dans notre société, d’avoir des droits aussi bien définis et respectés, mais cette chance se retourne parfois contre nous, car au nom de ces chartes, certains cherchent à protéger des personnes qui peuvent être un danger pour les enfants. Nous nous devons de choisir, en tant que société, entre la protection de droits humains coûte que coûte ou la protection de victimes potentielles.
Équipe autonomiste a fait le choix de protéger les enfants et leur avenir en approuvant le projet de loi du gouvernement fédéral pour la création d’un registre public des pédophiles (réf. 1 et 2). Selon nous, la sécurité des enfants doit passer avant la qualité de vie des pédophiles. Ces personnes qui ont brisé la vie d’enfants doivent être conscientes qu’elles sont maintenant considérées comme dangereuses et doivent assumer leurs actes et les conséquences qui s'ensuivent.
Une peine de prison purgée ne garantit aucunement que le criminel ne récidive pas. La pédophilie n’est pas comme un meurtre qui peut être un acte spontané. La pédophilie vient d’un profond désir, difficile à contrôler, qui ne peut disparaître aussi facilement. Un registre des pédophiles serait plus utile qu’un registre des armes à feu pour la chasse et plus logique, car il contiendrait des informations sur des personnes reconnues dangereuses et non sur des objets appartenant à des personnes ayant déjà une autorisation officielle délivrée suite à une enquête de sécurité.
Où sont vos priorités? Pour nous, elles vont en faveur de la protection des enfants. C'est pourquoi Équipe autonomiste approuve et recommande la création d’un registre public des pédophiles mais en autant qu'il ne soit pas étalé «sur la place publique» où tous les «scèneux» et «potineurs» se feront une joie de salir les autres. Cette mentalité n'aide personne, elle fait même «déchéante» dans une société civilisée. Que le registre soit public mais consultable sur justification et que l'information puisée soit contrôlée. Le plus grand tort observé aux États-Unis, c'est que la population a fait souvent de ce registre public un outil de vengeance et de «salissage» éhontés et Équipe autonomiste espère que notre société est au-dessus de ces bassesses sociales.
Références
1- http://fr.canoe.ca/infos/societe/archives/2014/02/20140226-213635.html
2- http://quebec.huffingtonpost.ca/2014/02/26/ottawa-veut-creer-base-donnee...
Camille Dion-Garneau, candidate éventuelle dans La Peltrie
Guy Boivin, chef d'Équipe autonomiste