La Fédération de soccer du Québec a finalement permis le port du turban sur les terrains de soccer.
Le Québec a choisi d'être laïque donc si une personne demande à porter un turban pour jouer au soccer alors que la règle est de ne pas avoir de chapeau au jeu, le responsable se doit de lui demander pourquoi il ferait exception. La réponse sera: «Pour un principe religieux.» Alors la réplique doit être: «Désolé! le Québec est laïque et la règle s'applique pour tous. Celui qui choisit d'y déroger doit assumer son choix.» Alors, demain, mon neveu pourra jouer avec une casquette puisque le port du chapeau est maintenant permis et si on lui répond que le seul chapeau permis est le turban, il pourra contester car on lui cause un préjudice en lui refusant le même droit qu'à un autre dans un Québec laïque, porter un chapeau au jeu.
Dans les années 1960 et 1970, les Québécois se sont empressés massivement de jeter par-dessus bord tout ce qui était catholique, aujourd'hui ils s'«à-plat-ventrissent» devant les religions revendicatrices de peur de passer pour xénophobes. Ici, le refus du turban au jeu n'est pas de la xénophobie mais de la justice sociale envers tous.