Un outil créé pour permettre aux citoyens de suivre «l’évolution des dépenses du gouvernement en toute transparence» servirait en réalité à désinformer la population sur l’état réel des finances publiques, selon un article du journal Le devoir paru le 15 mars 2013, intitulé «Québec accusé de désinformation numérique». Extrait de l’article : «Les manipulations identifiées et confirmées au Devoir ciblent le "Tableau de bord sur l’état de santé des projets en ressources informationnelles" qui, depuis sa création en mai dernier, laisse entendre que 96,6 % des projets informatiques et numériques du gouvernement sont réalisés, implantés ou rodés sans aucun dépassement de coûts, problème de gestion ou besoin d’être modifiés.» http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/373360/quebec-accu....
Des sources près du Secrétariat du conseil du trésor (SCT) confirment, à Équipe autonomiste, l'authenticité de ce qui est avancé dans l'article. Sauf que ce ne serait pas les politiciens qui tenteraient de cacher la situation mais bien des dirigeants de l'appareil bureaucratique qui espèrent protéger les intérêts particuliers de certains informaticiens et consultants. Selon les mêmes sources, le montant publié par le SCT, évaluant les dépenses informatiques gouvernementales à 2,6 milliards $, serait consciemment sous évalué. Ces véritables dépenses informatiques seraient de trois à quatre fois plus élevées et pour une bonne partie sans aucun bénéfice tangible ni pour l'État, ni pour les citoyens. Les coûts annuels de ces projets seraient de 8 à 10 milliards $ et non de 2,6 milliards $ comme le SCT le laisse croire. Les fonctionnaires cachent l’information sur les coûts de projets informatiques et le Conseil du trésor manipule les données pour faire croire que les dépenses publiques vont bien.
Équipe autonomiste tient à informer les citoyens pour les rendre autonomes dans leurs choix. Équipe autonomiste, elle, a eu une proposition voulant que le Grand livre comptable de l'État soit rendu public quotidiennement, des données ouvertes brutes, pour que les contribuables sachent où va exactement leur argent.